Cortez peint son quotidien avec un talent certain pour l’amusement, l’insolite, le pittoresque. Et lorsqu’on l’interroge sur le pourquoi de tant de détail, de couleur… notamment dans ses paysages, fêtes basques, son impertinence lui fait répondre « je ne travaille pas, je m’amuse« .
C’est un travailleur généreux qui donne à voir même après bien des regards. On peut ainsi encore découvrir dans ses toiles des aspects cachés qui nous font dire « j’avais pas vu ça, ni ça ».
Il produit et surproduit par peur de la page blanche, peur de l’arrêt du cerveau « ainsi j’ai de l’avance » confie-t-il.
Les portraitisés par Cortez ne sont pas rancuniers car ce sont eux qui reviennent à la galerie pour remercier. Car là aussi, Cortez est habile à exprimer une idée, associer des thèmes et promouvoir l’amusement. C’est une seconde nature. Il dessine l’humour comme on respire, tout naturellement. « J’aime surprendre et provoquer le rire ».